12 700km autour de l’Australie – Bonnie Hancock

Bonnie Hancock

La Covid-19 et les annulations unes à unes de tout événement culturel et sportif ont amenés certains d’entre nous vers des challenges. D’autres vers des projets divers. Et parfois, comme pour Bonnie, cette perte de liberté les a poussé vers une quête de sens, de rêves d’évasions et d’aventures. La jeune femme a vu les choses en grand en décidant de pagayer autour de son île. Seulement, Bonnie est australienne…Le 29 août 2022, Bonnie a pagayé son dernier jour en mer pour boucler la boucle, après 12 700 km en mer depuis son départ le 19 décembre 2021. L’australienne n’en est pas à son coup d’essai avec une pagaie. Ironwoman professionnelle (sauvetage côtier) à 17 ans, Bonnie Hancock a passé la plupart de sa vie sur l’océan. Mais cette fois-ci, l’engagement était tout autre. Loin d’une aventure personnelle, Bonnie pagayait accompagnée de son équipe de support et pour une œuvre caritative dédiée à la santé mentale, Gotch4life. 

Bonnie, comment ce projet fou t’est-il venu à l’esprit ?

Il y a 3 ans j’ai lu Fearless de Joe Glickman. C’était l’histoire de Freya Hoffmeister, l’allemande qui a pagayé autour de l’Australie en 2009. Je n’arrivais pas à me sortir l’idée de la tête après cette lecture et six mois après, j’ai décidé de me lancer. C’était parti pour la planification.

Tu as beaucoup couru en sauvetage et en surfski. En quoi ce voyage est-il différent ?

J’ai couru sur les Kellogs Nutrigrain Series (circuit professionnel de sauvetage cotier sportif) pendant 9 ans avant de passer aux courses de surfski. J’ai découvert le surfski en 2018 sur la mythique Molokai, puis j’ai fait les Championnats du Monde. 

Mais cette fois-ci, j’étais incapable de prévoir à quoi allait ressembler un jour de navigation. On a d’ailleurs du souvent changer nos plans de navigation à cause des conditions de mer et de vent. A titre d’exemple, un 100km pouvait se transformer en 130km s’i les conditions étaient grosses pour pouvoir s’abriter derrière une île ou un cap pour la nuit. J’ai donc dû apprendre à développer un fort sens de l’adaptation et suivre le « flow » jour après jour. Mentalement cela m’a vraiment demandé un travail important pour accepter de suivre les indications de mon équipe de soutient et du skipper à bord.

Peux-tu décrire une journée classique de ton voyage ?

Lors des 6 premières semaines j’ai beaucoup souffert de douleurs au dos. Mon corps a dû s’adapter aux 100km journaliers qui était dans un premier temps terriblement difficiles. Je commençais à pagayer à 5h du matin avec parfois une pause repas au bout de 60km. Mais cette dernière ce faisait souvent tout en pagayant en raison de la contrainte temps et la destinationdu jour à atteindre avant la nuit.

Ma tenue dépendait des conditions météorologiques. Lorsqu’il faisait froid je portais ma tenue néoprène Vaikobi, mais qu’importe la chaleur, je portais toujours des gants et des chaussons pour éviter les ampoules. J’avais également une ceinture lombaire pour protéger mon dos au cours du périple.

Quant à la nourriture, je petit déjeunais de grands smoothies avant de monter sur l’eau, puis

Lire l’interview complète dans le N°263 de Canoë-Kayak Magazine

– Parution Novembre


Peux-tu décrire en quelques mots le type de paysages que tu as rencontrés sur ton chemin ?

Il y a une vidéo où l’on vous voit monter dans le bateau au-dessus des requins. Cela semble assez effrayant, surtout pour les Européens ! Quelles étaient vos pensées et quelles sont-elles lorsque vous rencontrez de tels animaux sauvages ?

Vous avez dit à propos du mal de mer que « cela a été l’une des plus grandes influences sur mon énergie et ma capacité à pagayer ». Pouvez-vous décrire en quelques mots comment il vous affecte ?

Tu as été hospitalisé après la traversée de cette baie (Great Australian Bight). Peux-tu nous dire ce qui s’est passé pendant ces deux semaines de pagaie dans une houle de 2 à 5 mètres ? 

Le Great Australian Bight a l’air effrayant… Quelles ont été tes pensées dans une houle de 5 mètres pendant des heures ?

Tu as aussi dit que la collecte de fonds t’aide à rester motivé, tu as aussi dit que ce n’était pas seulement pour toi. Peux-tu nous en dire plus sur Gotcha4life et ce que cela représente pour toi ?

Combien d’argent as-tu récolté tout au long de ton parcours ?

Où en êtes-vous aujourd’hui ? Avez-vous eu le temps de faire le bilan de votre voyage ?

Si tu avais quelque chose à dire aux pagayeurs du monde entier, qu’est-ce que ce serait ?

Interview et récit complet dans le prochain opus de Canoë-Kayak Magazine.


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