Course en ligne : deux médailles d’or pour l’équipe de France

L’équipe de France s’est offert une leçon d’efficacité ce samedi lors des finales du 1000m ou comment faire passer la déception de n’avoir hissé que deux bateaux en finale A lors de cette troisième manche de Coupe du monde à Szeged. Les meilleures nations sont présentes en Hongrie pour des courses de très haut-niveau, un bon test pour les tricolores mais à l’heure des demi-finales, les premiers accrocs apparaissent. Exit Cyrille Carré (K1 1000m), Mathieu Goubel (C1 1000m) ou le C2 1000m  d’Adrien Bart et Mathieu Beugnet, tous repoussés en finale B, comme Sarah Guyot en K1 dame 500m.
Ce samedi en fin de matinée, on ne compte que le K2 1000m d’Arnaud Hybois et Etienne Hubert en finale A et le C4 composé d’Adrien Bart, Mathieu et Romain Beugnet et Stéphane Hascoët, qui se retrouve dans une finale directe. Déja médaillés la semaine dernière à Racice, la paire Hybois / Hubert s’est offert une victoire sur la ligne après avoir fait la course en tête avec les Lituaniens qui s’écroulent avant la ligne pour ne prendre que le bronze. La photo-finish est nécessaire pour départager les Allemands (Gross / Rendschmidt) et les Bleus finalement vainqueur pour 36 centièmes. Une magnifique médaille d’or qui va mettre les deux hommes en confiance pour les grands championnats qui arrivent et qui conforte les choix du staff de ne pas aligner de K4 au profit de ce K2.
Dans la foulée, les céistes tricolores ont balayé tout sentiment d’infériorité face à des nations phares de la disciplines que sont les Hongrois, chez eux, et les Russes, deux nations où le C4 est une tradition bien ancrée. Bart / Beugnet / Beugnet / Hascoët, bien calé couloir 5 on fait une course d’attente, au contact derrière la Russie et la Hongrie. La relance de fin de course, longue et puissante leur a permis de venir bousculer ces poids lourds du C4 de la première marche. Un sacré coup pour ces quatre garçons souvent dans l’ombre de Mathieu Goubel et qui ont su saisir leur chance, sur un bassin mythique, il fallait un sacré culot.

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